Un peu d’histoire sur la branche française

A la recherche de notre lien à l’Irlande


Acte de mariage de Germain de Nel avec Antoinette Garnier, le 28 octobre 1659.

A Bar-le-Duc, en Lorraine, se marie en 1659 un personnage dont nous ignorons encore la filiation, mais qui fut le premier de nos ancêtres à faire souche en France : un gentilhomme Irlandois, « Germain de Nel », tel que le retranscrivirent les prêtres, notaires et autres préposés de registres peu accoutumés à l’étrange sonorité des noms gaéliques. C’est lui qui est à l’origine de la branche française à laquelle nous appartenons.

N’ayant que le souvenir de leurs illustres ancêtres, leur épée et leur savoir-être pour fortune, Germain et ses descendants s’établirent successivement en Lorraine, en Franche-Comté, en Bourgogne, au Canada français et en Bretagne, avant de se fixer majoritairement à Paris.

Dans la tradition des armes et au service de la France, une trentaine d’O’Neill auront ainsi servi l’ancienne Monarchie. La famille comptera par la suite un général sous la Révolution, un colonel de l’Empire et de la Restauration, deux généraux, 1 vice-amiral et trois contre-amiraux, un Lieutenant Colonel qui dirigea la zone Nord du maquis pendant l’Occupation, et de très nombreux officiers de marine.

L’un d’eux, Chirurgien major des vaisseaux du Roi, aura aussi laissé s’épanouir un surgeon de vocations médicales à une partie de notre famille, qui aura déterminé la carrière de nombreux médecins.

Passant à travers les guerres, l’exil et l’incertitude pour leur vie, ces Irlandais tant éprouvés conservèrent intacts leur esprit de résilience et leur goût de vivre… et nous voici aujourd’hui, grâce à eux ! Que nos efforts aujourd’hui à retrouver leur trace et à s’inspirer de leur exemple leur rendent existence et hommage.

Au cri de « Lámh dhearg Éireann ! »*, puisse notre famille rassembler plus d’hommes dans la paix qu’elle n’en a jamais rassemblé dans la guerre.

*« Main rouge d’Irlande ! »